Aucunes.



A aujourd'hui, toute la bienveillance qui était en moi semble avoir disparue. Je ne peux nier que parfois, mon comportement me surprend moi même, ce qui pourrait vouloir dire qu'il reste encore un peu de bon en moi mais j'ai de sérieux doutes quant à cette hypothèse.
Je suis un corrompu, le mal incarné. Je ne peux aimer, je ne suis que haine et amertume, l'amertume qu'un monde plus noir n'ait pas encore prit le dessus. J'ai en horreur tout ce qui peut être mielleux, tendre, doux, amical. Pourtant je n'arrive pas encore à ne plus rien exprimer de tel, surement parce que je ne suis pas totalement corrompu. Ce mal en moi me ronge plus qu'il ne me contrôle, mais cela ne se ressent pas sur ma personnalité. Celle ci ne s'efface pas, je reste joueur, charmeur et moqueur à ma façon, mais par dessus tout ça des pensées sombres et négatives noircissent mes idées, mes avis, mes envies. Aimer ? Pourquoi faire. Changer ? A quoi bon. Le seul optimiste qu'il me reste se concentre pour me permettre d'accomplir ma mission. L’hypocrisie est mon masque et la douleur mon vrai visage.


J'aime me sentir puissant, supérieur. Il m'arrive souvent de me mesurer et de défier plus fort que moi, par simple esprit de rébellion et de folie peut-être. Aucune règle ne m'arrête, je n'ai plus de limite, et j'adore ça. Si la raison me fuit, mes goût s'oriente pourtant en matière de femme vers ce que tout homme recherche. Je me bas, c'est un loisir, un plaisir. J'apprécie la moquerie, l'incivilité, mon dégoût pour tout et pour rien me menant à vivre comme si personne ne pouvait me comprendre, ce qui est le cas.
Mais ce que je hais et que j'adore par dessus tout, c'est moi même.


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