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Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat.

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Arabyss Hale'Lake

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MessageSujet: Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat. Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat.  Icon_minitimeMar 15 Jan - 21:40

Assise les pieds dans l'eau sur la margelle d'une fontaine de marbre blanc et de cristal, je tournais ostensiblement le dos à la foule, accoudée à mes genoux, perdue dans mes pensées. Mes longs cheveux, tirant déjà sur le turquoise, protégeaient la peau pâle de mon dos dénudé des rayons agressifs du soleil du zénith, ruisselant le long de mes épaules jusque sur le marbre de la fontaine, et certaines mèches trempaient même dans l'eau du fait de ma position. Ma longue jupe fendue, taillée dans un fin tissus irisé rose pâle, était inondée jusqu'aux genoux, et ma poitrine n'était qu'à peine couverte d'une bande de tissu maintenue et agrémentée par des volutes d'argent s’agrafant dans mon cou, dénudant largement mon ventre, mes jambes et mon dos, mais la tenue restait décente aux yeux des autorités, c'était tout ce qui importait.

Cela faisait près d'une semaine maintenant que je n'avais commis aucun délit, même mineur - je m'inquiétait pour Ilmaes, que je n'avais pas revu depuis un moment maintenant. Qu'est-ce qu'il pouvait bien fabriquer ?... Il n'était pas chez lui, en tout cas pas quand j'y allais, et je n'avais pas osé demander à son père où était son fils. Avec la mort de sa mère, j'avais peur qu'il ait fait une bêtise... peut-être même était il en train d'en faire une, en ce moment même... mais il n'était nulle part, pas aux endroits où j'aurais cru pouvoir le trouver facilement en tout cas, et après un nouvel échec face au ratissage du port et d'une partie de la ville, je commençais à... déprimer un peu. D'où cette pause salvatrice sur le bord de cette fontaine - l'eau était apaisante... mais je n'avais pas terminé d'explorer ce quartier.

Soupirant longuement, je me décidais donc à bouger - ce n'était pas en restant à barboter là que j'avais une chance de lui mettre la main dessus en tout cas, alors au boulot. Rejetant mes cheveux en arrière, je passais de l'autre côté du muret, au sec, et me glissais dans la foule qui s'engouffrait dans les rues avec enthousiasme sans parvenir à dissiper mon propre découragement - c'était pénible de courir après quelqu'un... pas étonnant que j'ai si bien vécu sans jusque là. Mais soudain, un mouvement de foule me pris de court, et deux personnes me bousculèrent avant que je ne me dégage - je ne comprenais pas ce qui se passait, mais quelqu'un arrivait, et visiblement, il avait besoin de beaucoup de place. Eh, la rue est à tout le monde !! Dans un mouvement d'humeur, je bousculais à mon tour tout le monde pour avancer - de toute façon, Ilmaes était pas là, autant aller voir ailleurs si j'y étais. Mais je fis tant et si bien que, m'attirant un regard noir d'un Ondin que je venais de gratifier d'un vigoureux coup de coude, celui-ci décida de répliquer et me bouscula si fort qu'il m'envoya tout droit sur...

Oh oh. Lentement, je relevais de grands yeux pour croiser un regard azuré, un silence tombant peu à peu sur la foule.

- ... Euh... excusez-moi, songeais-je tout de même à dire d'une petite voix, à demi écroulée contre l'homme que je venais d'heurter...


Et qui n'était rien de moins que Deïmos Loth'hil, le Premier Siège de la Guilde Marchande, rien que ça. Pas étonnant que les gens s'écartent sur son passage... et maintenant, j'espère qu'il est pas du genre à s'offenser contre les filles qu'on jette sur lui.
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Deïmos Loth'hil

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MessageSujet: Re: Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat. Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat.  Icon_minitimeLun 21 Jan - 13:31

Satanael enfin ! Après plusieurs semaines de navigation en haute mer, le vaisseau marchand arrivait à bon port ! Non pas que le voyage fut désagréable, au contraire. Deïmos avait particulièrement apprécié ces quelques jours de vacances dans un élément qui lui était plus que tout familier ! L'Ondin avait particulièrement aimé les baignades à l'aube en suivant le navire à grand coup de queue. Bien qu'il était l'un des Maitre Marchand de la Guilde, il n'en demeurait pas moins Ondin et restait intimement lié à l'Océan. En homme d'affaire qu'il était, Deïmos n'était évidemment pas parti sans emporter un peu de travail, car ces longues traversées peuvent s'avérer ennuyantes sans occupation. Le Maitre en avait profité pour compter et revérifier tous les comptes de la Guilde, besogne qui prenait un temps phénoménal chaque année. Autant l'accomplir quand toutes ses autres affaires étaient hors de portée.

Deïmos était parti avec peu de gens de sa suite, la plupart de ses serviteurs étant restés à Quinda. Le Maitre était accompagné de son fidèle garde du corps, le géant Otmar et de deux autres pages, les plus efficaces. Et enfin, ils étaient arrivés à Satanael ! Quel bonheur pour Deïmos de retrouver sa patrie natale ; cela faisait plus de dix ans qu'il n'était pas revenu dans les îles du Sud. L'hiver du continent n'avait pas prise ici et, bien que le temps fut doux, il restait des plus agréables, même en tenue légère. Si le Maitre était revenu, ce n'était certainement pas par nostalgie, mais bien pour les affaires ! Deux Ondines et une Humaine avaient quitté la Rose Pourpre, soit pour raisons personnelles, soit parce qu'elles n'étaient plus suffisamment désirable. Ainsi, Deïmos devait renouveler son personnel et était venu faire son "marché" dans les langoureuses contrées chaudes. Les Ondines étaient ses candidates préférées, car d'une grande beauté et d'un caractère bien trempé, tout ce qui plait au client. Les Elfes sont trop ennuyeuses, les Humaines vieillissent trop vite et les Naines sont trop rustres. Rien ne valait dans son lit une ou deux Dames de la Mer pour passer une nuit inoubliable !

Bien évidemment, l'annonce de l'arrivée d'une sommité aussi importante que le Premier Siège de la Guilde, n'avait pas pu rester secrète… Il semblait que tout Satanael était venue accueillir l'enfant du pays. Des blagues bien sûr : les trois-quarts des habitants de la ville ne savaient même pas que Deïmos était Ondin et tous étaient venus dans l'espoir de recevoir quelques malheureuses piécettes. Malheureusement pour eux, le Maitre ne faisait pas dans la pitié et l'aumône. On n'obtient que ce que l'on mérite par le travail et ces flemmards préféraient quémander de l'or plutôt que de le gagner honnêtement… Pour Deïmos, une bonne personne et une personne travailleuse qui gagne de l'argent et le réinjecte ensuite dans le marché en achetant des biens. A l'arrivée du navire, les quais étaient déjà noirs de monde, mais le grand Otmar se fraya un chemin sans difficulté à travers cette foule. Deïmos le suivait au pas et la moindre personne qui osait poser la main sur le Maitre se faisait briser les phalanges par le garde du corps. La foule était de plus en plus compacte, car de plus en plus d'Ondins convergeaient vers les quais. Deïmos avait hâte de pouvoir gagner sa résidence qu'il avait acheté plusieurs décennies plus tôt.

Soudain un homme mal intentionné voulut s'emparer de la bourse de Deïmos en profitant de l'effervescence mondaine. Otmar réagit instantanément en bon guerrier qu'il était. Une hache dégainée, une tête envolée… Ils avaient pourtant été prévenu. Dans la crainte d'une nouvelle attaque, la foule s'éparpilla, prise de panique. Les gens se bousculaient pour échapper au géant et plusieurs personnes furent piétinées. Deïmos était adossé au mur d'une maison, attendant patiemment et calmement que les choses se calment. Il avait maintenant l'habitude de ce genre de dégénération provoquée par son garde du corps. Mais ce dernier était le plus efficace et personne n'avait jamais pu portée atteinte au Maitre depuis qu'il était à son service. Dans la cohue apeurée, une jeune femme fut projetée vers la maison où se tenait l'Ondin. Dans un réflexe purement galant, ce dernier l'attrapa avant qu'elle ne tombe à terre. Il posa ses yeux sur elle et sut immédiatement qu'il avait trouvé ce qu'il était venu chercher dans les îles du Sud… La demoiselle balbutia des excuses et Deïmos la redressa. Il lui répondit avec le sourire le plus charmeur qu'elle eut sans doute connu :


"Il n'y a pas de mal Mademoiselle. Permettez-moi de me présenter : Deïmos Loth'hil, je viens de débarquer et j'avoue que le destin fait bien les choses… Vous me paraissez toute chamboulée ! Permettez que je vous invite dans mon humble demeure que vous repreniez vos esprits et que vous vous sustentiez un peu. Nous ferons plus amples connaissances là-bas, au calme. Ce n'est pas très loin, je vous en pris venez."

La foule s'était enfin dissipée, Otmar s'amusant à effrayer les derniers misérables tel un enfant. La voie était désormais libre pour circuler et Deïmos n'attendait que le bon vouloir de l'inconnue pour aller se reposer dans sa belle et grande villa qui n'était qu'à trois pattés de maison.
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Arabyss Hale'Lake

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MessageSujet: Re: Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat. Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat.  Icon_minitimeDim 3 Fév - 12:07

HRP : excuse-moi pour le temps de réponse, vraiment >< Mais j'ai eu une petite baisse de régime ces derniers temps, et j'ai eu du mal à me remettre dans le forum... Donc me revoilà en force, et encore désolée de t'avoir autant attendre ><

Empêtrée dans le tissu humide de ma robe qui collait à mes jambes, ainsi que dans mes longs cheveux que je n'avais pas pris le temps de tresser, je restais figée de stupeur lorsque je découvris l'identité de celui que je venais de heurter - pour le coup, je pense que j'aurais pas pu faire pire, à part peut-être en tombant dans les bras du Roi en personne... Mais je ne m'attendais absolument pas à recroiser un jour le Maitre Marchand sur l'île. Cela faisait bien une bonne décennie qu'il était parti sur le continent pour ses affaires, mais après tout, j'étais très, très loin de m'intéresser au détail du commerce de l'île. Après tout, il s'en débrouillait très bien tout seul... et moi, je ne voulais pas intégrer la Guilde Marchande, je voulais juste mettre les voiles, même si ce projet était relativement compromis pour l'instant. J'étais simplement étonnée de ne pas avoir entendu parler de son retour plus tôt, c'était un événement relativement important - mais en même temps, vu le peu de temps que j'avais passé chez moi dernièrement, et le peu d'intérêt que j'avais porté aux rumeurs récentes qui courraient en ville, trop occupée que j'étais à m'inquiéter pour Ilmaes, il n'était pas étonnant qu'une information, même aussi capitale, ait pu m'échapper.

Remise sur pieds sans mal par le Maitre Marchand, toujours un peu sous le choc, je remis nerveusement une mèche de cheveux en place, priant pour ne pas avoir l'air trop débraillée - ce n'était pas une question qui me préoccupait habituellement... mais face au maître de Guilde, richement vêtu et à la mise impeccable, j'eu soudain l'impression malgré les nombreux rang de perles autour de mes hanches de ne pas être mieux attifée que la dernière des filles du port. Je ne l'avais jamais aperçu que de loin, lors des plus riches soirées mondaines auxquelles j'avais été tenue d'assister des années plus tôt, mais me trouver ainsi sans sommation noyée dans l'aura de calme maitrise, de pouvoir et de richesse que dégageait cet homme me priva de l'assurance que j'affichais habituellement pour me laisser gênée et sans voix. Captive de l'emprise de ses iris d'un bleu de glace, je n'en notais pas moins la finesse de ses traits matures, l'éclat de son teint, et lorsque ses lèvres pulpeuse s'étirèrent en un sourire éclatant, de légères ridules se creusèrent à ses yeux, accentuant encore le charme de son expression encadrée de sa longue chevelure d'un noir pétrole.

Sous le charme, je redescendis pourtant brutalement sur terre en l'entendant se présenter - il était plus que temps que je me reprenne !! Rejetant une nouvelle fois mes cheveux dans mon dos, je me redressais pour me tenir droite, et repris tant bien que mal une certaine contenance - me sentant rougir avec horreur, je refoulais ma panique et attrapais délicatement un pli de ma robe pour consentir à une délicate et gracieuse révérence, comme je n'en avais plus fait depuis une éternité maintenant que plus personne ne songeait à me forcer de participer aux réceptions de la Cour. Devant le Maitre de Guilde, une petite voix me soufflait que j'avais intérêt à faire profil bas... et surtout, à faire honneur à mon rang et mon éducation, aussi horripilant que cela puisse être.

- Merci de pardonner ma maladresse. Je suis Arabyss Hale'Lake, cinquième fille du Seigneur Khal Hale'Lake, pour vous servir, répondis-je d'une voix posée tout en m'inclinant. Je vous remercie de votre sollicitude, et je serais honorée de vous accompagner dans votre demeure.

Je me sentais pourtant assez mal à l'aise à l'idée de me retrouver ainsi invitée chez l'une des plus éminente tête de l'île alors que j'étais tout sauf à mon avantage... mais j'avais aussi conscience de l'honneur qu'il me faisait en invitant... et de l'affront qu'aurait pu représenter un refus.
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Deïmos Loth'hil

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MessageSujet: Re: Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat. Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat.  Icon_minitimeMar 5 Fév - 13:05

HRP : aucun soucis, ce mois de Janvier a été difficile pour tout le monde on dirait ^^ prend ton temps, l'inspiration ça vient ça part, faut pas la forcer Wink

La foule s'était enfin éparpillée et le calme semblait être enfin revenu dans les belles rues de la ville. Deïmos relâcha délicatement la jeune femme qui se présenta avec une timidité non dissimulée. Cette candeur fit sourire le Maître Marchand. Il savait que sa prestance ne laissait pas indifférent la gente féminine et il s'en complaisait bien. Alors que la demoiselle faisait une révérence des plus remarquable et quasi parfaite, Deïmos détailla avec soin les traits doux d'Arabyss. Un visage large mais délicat, une peau pâle et brillante au soleil de midi et surtout une chevelure extrêmement impressionnante qui commençait à se dessécher par manque d'eau. Deïmos ne put s'empêcher de passer sa main dans ses propres cheveux, ancien réflexe pour évaluer leur degré d'assèchement. Un bon bain leur ferait du bien à tous les deux. Alors que la jeune femme venait de prononcer son nom et sa lignée, le Maitre eut une étrange réaction pour une personne non habituée. Il saisit le plus délicatement du monde le menton d'Arabyss et lui redressa le visage afin de la fixer droit dans les yeux. Après des siècles de vie, l'Ondin savait que pour connaitre quelqu'un, rient n'était mieux que de plonger dans son regard. Une voix, un acteur peut mentir, mais les yeux sont les portes de l'âme et les yeux ne mentent jamais. Deïmos observa attentivement les doux yeux d'un blanc d'écume cernés par de minces cercles couleur améthyste. D'une beauté sans pareille… Le Maitre prononça alors d'une voix faible et douce :

- Je connais bien votre père… Votre famille est nombreuse et puissante, mais jamais je n'avais douté qu'elle recelait un tel joyaux…

Reprenant ses esprits et son masque de jovialité, Deïmos relâcha le menton d'Arabes et la prit par le bras pour la guider. Otmar était à nouveau derrière son employeur prêt à frapper à la moindre embuscade. De toute manière la villa n'était pas loin. Le Marchand menait son invitée avec une grâce exemplaire et lui enseignait les dernières nouvelles du continent afin que le demoiselle ne s'ennuie pas ou ne prenne peur. Après cinq petites minutes de marche, la seconde résidence du Maitre était en vue. Bien moins impressionnante que celle de Quinda, la maison était tout de même gigantesque. Sur deux étage avec une cour intérieure, une piscine magnifique ponctuée de palmier. Les domestiques avaient déjà tout préparer et le Maitre ne demandait qu'une chose : se rafraichir et se reposer après toutes ces semaines de traversée. Deux chaises longues attendaient déjà Deïmos et Arabyss. Maintenant que son Maitre était en sécurité, Otmar s'était dirigé vers la taverne la plus proche pour se retourner la tête. Deïmos relâcha le bras de son invitée et la mena près de la piscine.

- Cette journée est bien caniculaire pour la saison et ce voyage m'a épuisé. A voir votre chevelure (et la mienne), il est plus que temps de se rafraichir un peu ma chère Arabyss ! Venez, je vous en prie.

Sans attendre et surtout, sans aucune pudeur, le Maitre Marchand se déshabilla entièrement et se laissa glisser dans l'eau azur avec un plaisir non dissimulé. Immédiatement, ses jambes et son bassin se changèrent en une magnifique queue bleue abimes et ses cheveux retrouvèrent de leur éclat lumineux. Il savait bien que la nudité n'était absolument pas tabou chez les Ondins et il attendait qu'Arabyss le rejoigne afin qu'ils puissent discuter tranquillement.
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Arabyss Hale'Lake

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MessageSujet: Re: Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat. Comme entrée en matière, on a fait plus... délicat.  Icon_minitimeJeu 7 Fév - 19:21

HRP : on dirait bien ^^ merci de ta patience ^^

Encore un peu sous le choc mais de nouveau à même d'aligner deux pensées cohérentes, je m'inclinais poliment tout en me présentant, notant le sourire du Maitre Marchant - de toute évidence, quelque chose l'amusait chez moi, mais j'en étais plus intriguée qu'offensée. Aussi impassible que possible, je songeais que je devais avoir l'air bien pitoyable, fille de la noblesse batifolant sans atours dans les rues de la ville terrestre - il devait me prendre pour une gamine indocile... et lui, quel age pouvait-il bien avoir ?... J'oubliais ma question lorsqu'il esquissa un mouvement dans ma direction et, refrénant mon premier réflexe de me reculer, je me laissais faire pour me trouver non sans surprise de nouveau sous l'emprise de son regard - euh ?...Sa prise sur mon menton était délicate, mais ferme, et je refoulais une nouvelle envie de me dégager - gênée, j'étais pourtant une nouvelle fois totalement hypnotisée par son regard, et je compris ses paroles qu'avec un temps de retard - hein ?... ah, oui... La famille Hale'Lake était majoritairement connue grâce aux prétendus exploits de mon arrière grand-père et d'autres ancêtres lors de la seconde Guerre des Dieux... la famille était tombée bien bas à mes yeux, maintenant terrée dans sa gloire au plus profond de la Remea.

- Maitre Loth'hil, répondis-je simplement en m'inclinant à nouveau légèrement au compliment.


Pas étonnant qu'il ne m'ait jamais remarquée, entre la foule qui se pressait toujours autour de lui... et le fait que tenter de le fréquenter de plus près ne m'avait jamais intéressé. Acceptant son bras, je me laissais mener en faisant un effort pour me montrer attentive et agréable - curieusement, je trouvais moins désagréable de converser avec lui qu'avec d'autres nobles que j'avais dû entretenir, mais je restais tout de même un peu inquiète de la tournure de la situation - en plus, l'espèce de montagne qui nous suivait était tout sauf rassurante... Ce n'était clairement pas un Ondin, mais vu sa taille, je peinais à croire qu'il ne puisse être qu'Humain... mais entre ses cicatrices, sa peau sombre et sa tignasse noire, sans compter l'impressionnant arsenal qu'il se trimbalait, je préférais rester vigilante. Comme promis, nous arrivâmes rapidement dans le quartier le plus riche de la ville, presque désert, là où quelques nobles farfelus avaient jugés amusant de se faire bâtir des habitations sur la terre ferme. La villa comptait parmi les plus impressionnantes, et j'oubliais un peu mon appréhension première alors que le Maitre Marchand me guidait dans sa demeure jusqu'à une grande piscine qui me fit prendre conscience de l'état d’éclaircissement avancé de ma chevelure.

Docile, j'imitais l'Ondin sans hésiter - dégrafant les fibules d'argent de ma jupe, le tissu fin et fluide comme de l'eau glissa le long de mes jambes jusqu'au sol, rapidement rejoint par mon haut, et je ne conservais sur moi que mes perles que je relevais atour de mon cou - normalement selon les conventions traditionnelles, seuls les hommes portaient leurs perles autour des hanches, et les femmes autour du cou... mais pour se balader sur la terre ferme je préférais être libérée de ce poids... et de toute façon personne ne viendrait relever ma faute sur l'île. Enfin ça, c'était ce que je pensais avant croiser le Maitre de Guilde. Le rejoignant rapidement dans l'eau fraîche et claire, mes écailles d'un bleu nuit semblable à celui du Maitre recouvrirent mon corps, et mes cheveux retrouvèrent leur teinte bleu outremer - mine de rien, c'était vrai qu'il faisait chaud...

- Vous venez donc tout juste de rentrer sur l'île ?... demandais-je en le rejoignant d'un gracieux coup de nageoire, les longues nageoires agrémentant ma queue de poisson ondulant doucement dans mon sillage.
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